Vous souhaitez allier confort, efficacité énergétique et respect de l’environnement ? Découvrez dans cet article les critères essentiels à considérer pour faire le bon choix.
Face à une multitude d'options, comment choisir la meilleure solution pour le chauffage collectif de votre bâtiment ? De la chaudière traditionnelle aux technologies novatrices comme la biomasse et les pompes à chaleur collectives, explorez les avantages et les limites de chaque possibilité.
Vous souhaitez allier confort, efficacité énergétique et respect de l’environnement ? Découvrez dans cet article les critères essentiels à considérer pour faire le bon choix.
Le chauffage collectif fonctionne à partir d’un système central partagé par l’ensemble des occupants d’un bâtiment. Il peut s’agir d’une chaudière, d’une pompe à chaleur ou d’une connexion à un réseau de chaleur.
Sa fonction est de chauffer un fluide caloporteur, qui est ensuite distribué dans les radiateurs ou le plancher chauffant de chaque lot.
Dans cette configuration, les copropriétaires partagent les frais d'entretien du système et évitent l’installation d’un système de chauffage encombrant dans leur espace privatif.
Seul inconvénient : ils n’ont pas la main mise sur le choix du mode de chauffage, ni sur sa date de mise en route.
Quelles règles s’appliquent en matière de chauffage collectif ?
L’individualisation des frais de chauffage : elle est obligatoire depuis le 24 novembre 2018, conformément à la loi ELAN. Cette mesure vise à responsabiliser chaque occupant de l'immeuble quant à sa consommation énergétique quotidienne, en lui faisant payer uniquement ce qu'il consomme réellement.
L’interdiction d’installer une chaudière au fioul neuve : depuis le 1er juillet 2022, elle s’applique aussi bien aux logements neufs qu’aux habitations existantes.
Ses atouts :
Difficile à détrôner en copropriété, le gaz couvre actuellement 70 % des besoins en chauffage collectif.
Grâce à un pouvoir calorifique important, il est adapté aux grands logements. Facile à réguler, il offre un environnement thermique agréable, tout en préservant un niveau d’humidité confortable.
Des dispositifs d’aides financières sont disponibles pour l'installation de chaudières plus performantes lors de projets de rénovation thermique.
Les chaudières basse température ou à condensation permettent désormais de réaliser des économies d'énergie significatives. Également très compactes, elles offrent un gain de place appréciable dans le cas d’un remplacement.
Les points à surveiller :
Indexés sur le marché pétrolier, les tarifs du gaz sont soumis à des fluctuations récurrentes et imprévisibles. Cette inconnue complique l’estimation du coût du chauffage d’une année sur l’autre.
Autre incertitude liée au prix du gaz : la taxe carbone. Encore gelée en France, elle est toutefois appliquée dans d’autres pays européens. Cela laisse supposer une entrée en vigueur sur notre territoire dans les années à venir.
Générant des émissions de CO2 lors de son extraction, son transport et sa combustion, l’impact environnemental du gaz est négatif tout au long de son cycle de vie (de l’ordre de 234 g/kWh). Il reste cependant inférieur de 25 % à celui du fioul : raison pour laquelle il n’est pas encore totalement interdit.
À noter : à partir du 1er janvier 2025 et en raison d’émissions de CO2 jugées trop élevées, la RE 2020 interdira l'utilisation du gaz comme source exclusive de chauffage dans les logements collectifs. Cette restriction est déjà en vigueur depuis le 1er janvier 2022 pour les logements individuels.
Des avantages prometteurs :
En utilisant des sources de chaleur renouvelables et inépuisables, la pompe à chaleur propose une alternative plus écologique que le fioul et le gaz. Elle capte les calories de l'air extérieur, du sol ou des nappes phréatiques pour produire de la chaleur à destination du chauffage ou pour l’eau chaude sanitaire.
Souvent installées dans les maisons individuelles, les pompes à chaleur peuvent, en théorie, être installées dans des bâtiments collectifs.
Dotées d’un bon rendement, elles ont besoin d’une faible quantité d’électricité pour fonctionner efficacement. Pour renforcer encore davantage le bilan environnemental des pompes à chaleur, cette électricité peut être produite à partir de panneaux photovoltaïques.
Les limites à connaître :
En dépit de ses atouts, le marché actuel offre en réalité peu de modèles assez puissants pour chauffer efficacement un grand nombre de logements.
La pompe à chaleur est plutôt réservée aux collectifs de petite taille.
Les modèles air/air n’étant pas assez puissants, seuls les équipements air/eau sont envisageables pour un usage collectif. Ils peuvent cependant nécessiter des entretiens fréquents et leur durée de vie se révèle moins longue que pour d’autres modes de chauffage.
Le rendement d’une pompe à chaleur air/air dépend en partie de la température extérieure. En hiver, lorsque les températures baissent, l’énergie nécessaire pour réchauffer l’air entrant est plus importante, réduisant ainsi l’efficacité de l’équipement.
Plus méconnue, cette solution consiste à raccorder un bâtiment à un réseau de chaleur existant à proximité. Différentes origines sont possibles telles que la production/récupération de chaleur des usines d’incinération ou des chaufferies spécifiquement dédiées au réseau.
Selon l’Ademe, le territoire compte actuellement près de 500 réseaux de chaleur, alimentant plus de 2 millions de foyers.
Les avantages du réseau de chaleur :
Il valorise une énergie déjà produite, ce qui limite le gaspillage et réduit les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments qui y sont raccordés.
Les frais d’entretien sont répartis entre tous les utilisateurs du réseau.
Les interventions techniques ne sont pas à gérer par la copropriété.
Le réseau urbain évite d’encombrer les bâtiments avec des équipements parfois massifs.
Quelques inconvénients majeurs :
Cette solution n’est pas envisageable partout : il faut qu’un réseau urbain existe et qu’il passe à proximité de l’ouvrage à chauffer.
Il nécessite l’implantation de chaufferies centrales de grosse puissance au plus proche des zones urbaines
Les raccordements au réseau urbain nécessitent des travaux de voirie parfois coûteux. Les longueurs de réseaux génèrent des déperditions d’énergie.
Elle laisse peu de marge de manœuvre aux propriétaires immobiliers pour améliorer le rendement du système.
Elle expose les utilisateurs à une certaine dépendance vis-à-vis d’un réseau qu’ils ne contrôlent pas entièrement.
De nombreux avantages :
Largement utilisé dans l'habitat individuel, le chauffage au bois reste encore sous-exploité mais prometteur dans les structures collectives. Il fait appel à une ressource renouvelable, naturelle, locale grâce aux filières françaises, et respectueuse de l'environnement.
Contrairement au gaz qui vient de l’étranger, le bois est une ressource largement disponible en France, sous différentes formes
Historiquement, le bois est le combustible le plus économique sur le marché.
Contrairement aux énergies fossiles sujettes à des fluctuations, le prix du bois est relativement stable.
Lorsque le bois est transformé en granulés, les systèmes de chauffage utilisant ce combustible peuvent atteindre un rendement impressionnant allant jusqu'à 99 %. Ils permettent ainsi des économies d'énergie substantielles, pouvant aller jusqu'à 30 % lors d’un remplacement d’équipement.
Le chauffage au granulé permet un fonctionnement automatique et régulé toute l’année, tant pour le chauffage que pour la production d’eau chaude.
L’inconvénient :
L'un des rares inconvénients du chauffage au bois est la nécessité de prévoir un espace de stockage pour le combustible. Cependant, avec du bois conditionné sous forme de granulés, l'espace requis reste bien plus raisonnable que pour des bûches. De plus, une gestion efficace du stock et un approvisionnement régulier en granulés permettent de minimiser encore davantage l’espace nécessaire.
Voé est partenaire de Granuloé, producteur de granulés de bois en circuit court à partir de palettes en fin de vie. Cette matière première de qualité, sans aucun traitement chimique, est une ressource abondante et largement sous-estimée !
Grâce à cette collaboration, nous assurons à nos clients une facilité de gestion de leur stock de combustible. La livraison est effectuée par nos propres camions souffleurs lorsque les capteurs des silos de nos chaudières indiquent un niveau bas. Vous n’avez rien à faire !
Par nature, le chauffage électrique est une solution individuelle plutôt que collective. Chaque logement dispose de ses propres radiateurs électriques, ainsi que d’un compteur individuel. Chaque propriétaire est responsable de l’entretien et du remplacement de ses équipements.
Ses avantages :
Le processus d’installation d’un chauffage électrique est relativement simple, ce qui lui permet d’être rapidement déployé dans les immeubles collectifs sans réseau hydraulique complexe.
En l’absence d’équipement encombrant et de combustible à stocker, le chauffage électrique n’occupe que peu d’espace dans les logements. En ce qui concerne les parties communes, il n’est pas nécessaire de disposer d’un local chaufferie.
La production d’énergie électrique solaire pour un usage collectif gagne en popularité. Dans ce cas, un régime d’autoconsommation collectif permet à chaque lot de bénéficier d’une énergie propre, en particulier dans les régions bénéficiant d’un bon ensoleillement hivernal.
Son principal inconvénient :
Avec des augmentations de tarif à répétition, l'électricité est une source d'énergie de plus en plus chère. À long terme, le chauffage électrique peut donc représenter un coût très élevé pour les occupants.
Le chauffage électrique est réservé aux bâtiments bénéficiant d’une isolation thermique très performante. Il est déconseillé dans les constructions traditionnelles ou anciennes pour éviter des consommations importantes (et coûteuses).
Dans un contexte de transition écologique, il devient impératif (voire urgent !) de trouver des solutions durables et responsables pour se chauffer.
Le chauffage à la biomasse bois propose d'exploiter les ressources naturelles renouvelables pour générer de la chaleur. Les matières organiques, telles que le bois, les résidus agricoles et les déchets forestiers, sont transformées en une source d'énergie précieuse, réduisant ainsi notre dépendance aux ressources non renouvelables et limitant notre empreinte carbone sur l'environnement.
Parmi les diverses solutions envisageables dans le domaine du chauffage biomasse, le chauffage aux granulés de bois se distingue comme un choix judicieux, alliant efficacité et respect de l'environnement.
Ces petits cylindres compacts, composés de bois compressés, sont une source d'énergie renouvelable et à faible émission de carbone. Leur combustion contrôlée et optimisée garantit non seulement une production de chaleur performante, mais aussi une utilisation rationnelle des ressources naturelles.
De plus, les granulés de bois sont facilement transportables et stockables, offrant ainsi une solution pratique et durable pour le chauffage collectif urbain.
Découvrez le process de fabrication des granulés de bois de Granuloé, à partir de déchets de palette de bois récupérées en circuit court.
Autre critère de choix essentiel : le coût de l’énergie.
Selon l’Ademe, la part du chauffage représente 66 % de la consommation d’énergie d’un logement. Il est donc crucial de trouver des solutions non seulement propres, mais aussi accessibles financièrement pour tous. Se chauffer convenablement ne doit pas devenir un luxe.
Avec la hausse constante des préoccupations environnementales, le chauffage biomasse aux granulés de bois émerge comme une solution prometteuse qui semble cocher toutes les cases :
La chaufferie biomasse peut-être intégrée au bâtiment, mais il existe également des chaufferies biomasse préfabriquées dans des conteneurs. Cette solution permet d'obtenir sa nouvelle chaufferie en moins de 4 mois !
Vous êtes un bailleur social, une collectivité, un acteur de la santé ou une entreprise ?
Vous recherchez une solution écologique pour le chauffage de votre bâtiment neuf ou existant ?
Voé vous accompagne à chaque étape de votre projet, depuis la conception jusqu’à l’exploitation de votre chaufferie biomasse.